Stephen King : carnets noirs



En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.

Hé bien, hé bien, ouvrons ce Carnet Noir, essayons d'y voir plus clair.
Ce serait mentir que de dire que j'ai détesté l'histoire du gamin qui trouve un énorme pactole dans une mallette, et qui en use pour sauver sa famille. Valise dans laquelle se trouve également les manuscrits jamais publiés d'un écrivain (assassiné), écrit pendant sa retraite. Parallèlement, aussi, nous suivons le parcours du vrai « voleur » et « assassin » en question, qui, enfermé pour un autre délit, n'a qu'une seule attente : Retrouver ces manuscrits enterrés et les lire.
Il va pas être bien content le gaillard, d'avoir tout perdu.
Le scénario est « bon », je n'ai rien à en dire.
MAIS...
Il manque cruellement de « pep's », de frisson. La signature réel du King tout simplement. Quelque chose, de cru, de froid, de .... digne de lui. le roman, bien que parsemé de meurtre ci et là, (parfois), reste linéaire. On en attend d'avantage de Stephen, plus qu'on en attendrait d'autres auteurs. On sait déjà qu'il sait écrire! Ce qu'on attend en lisant des romans venant de lui, c'est sa signature personnelle ! Sa patte ! Et non : trois doigts de lui, deux de sa femme, un de son fils, etc.
Un brin commerciale.
Pour ne pas dire que des horreurs sur mon auteur favoris :
Il y a eu des choses, OUI, que j'ai aimées. le garçon qui trouve l'argent, (Peter Saubers), m'a touchée. Je le trouve, au vu de l'âge qu'il avait et des décisions qu'il a prises, courageux et intelligent ( la plupart du temps). J'ai apprécié sa répartie et son sens fraternel. Même s'il a eu peur ( normal quoi), j'ai trouvé son personnage intéressant. Un jeune qui ne pense pas qu'au sexe et aux nanas, un jeune qui s'intéresse de prés à la lecture et qui de façon parallèle, suis certaine idéologie de l'antagoniste, sans lui ressembler. En faisant « lui », les bons choix. Un bon fils.
Retrouver Bill et sa click, fut un plaisirs ajouté d'une certaine nostalgie.
De l'histoire, la partie qui m'a le plus intriguée, entraînée, exaltée c'est bien la mise en bouche/place de son dernier tome. Quelque chose me dit que « fin de ronde » va décoiffer !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

John Rechy : La citée de la nuit

Lonsam Studio photo gay japon

Bret Easton Ellis : Les éclats 2023.