Maxime Chattam : la patience du diable


5,5/10.
Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse…
Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source.
Aux racines de la peur. Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ?

Avec la Patience du Diable, je me suis remis à lire un Chattam, ce qui ne m'était pas arrivé depuis quelques années. J'ai beaucoup aimé la trilogie du mal.
Je viens de finir le bouquin, . Ok, ça s'est laissé lire, mais à côté de ça...
Impossible de m'attacher à un seul personnage, ça manque cruellement de description (en 600 pages, y avait pourtant le temps). Donc quoiqu'il ait pu leur arriver, ça fait ni chaud ni froid - mais bon, comme au final il ne se passe rien...
Le pire étant la pseudo révélation du Méchant, twist qu'on voit arriver à des kilomètres, qui arrive après la traditionnelle montée en puissance qui se fait en sous régime sur 10 mètres (en gros).
C'est quand on m'a demandé de raconter l'histoire que je me suis rendu compte du flop, ça m'a pris 2 minutes, d'une platitude ennuyeuse à mourir. De la recette de cuisine.
Chattam a ici repris sa grille schématique habituelle (qui reste agréable), il a juste oublié de remplir les cases.
En un mot : raté.

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