Gilles Legardinier : Nous étions les hommes



C'est l'une des plus fascinantes énigmes qui soit. Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambous.
Chaque fois que l'une d'elles fleurit, tous ses spécimens, où qu'ils se trouvent sur Terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l'espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne, ni l'empêcher. Aujourd'hui, l'homme va peut-être connaître le même sort. Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître…
Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes.
Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes. Si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux.
C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...

A force de lire plein de livres bien écrits, on oublie à quel point ce n'est pas si évident que çà de poser une histoire qui se tient, de plonger le lecteur dans un autre monde dès les premiers mots, avec des personnages tellement cohérents qu'on s'attache, qu'on croit (aimerait) qu'ils existent vraiment.
Ce livre m'a fait réalisé tout çà. L'intrigue de départ est plutôt bonne (la découverte d'une maladie liée à Alzeihmer et son lien avec des évènements hyper violents), avec une scène de violence d'introduction, bien écrite et qui semble vraiment lancer quelque chose. Mais là où un thriller bien noir aurait pu naître, on ne se retrouve avec un histoire bancale, qui n'exploite pas du tout ce qui aurait pu la rendre intéressante (liens entre la recherche médicale, la violence dans la société, le vieillissement, les labos pharmaceutiques)... Certains évènements surviennent mais on reste sur notre faim, car ils restent inexpliqués, irrésolus: on ne comprendra pas trop les causes et le devenir de cette maladie (ça part dans tous les sens), les personnages sont tout sauf crédibles (leurs répliques sonnent faux, on dirait qu'ils récitent des phrases clichés)...
Résultat, on s'ennuie, on s'agace, on a hâte de finir pour employer son temps à lire autre chose.
Dommage.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

John Rechy : La citée de la nuit

Lonsam Studio photo gay japon

Bret Easton Ellis : Les éclats 2023.